tula-mama-tula

Karibu!!! Invitation au partage, à une mise en question, à un échange, à une écoute, à une lecture plus approfondie des réalités qui nous entourent,à un enrichissement, et à tant et tant encore. Karibu. Je me réjouis de partager tout ça avec vous!!!! Rafiki

Sunday, March 23, 2008


Voyage aux coeurs de certains proverbes africains

Des proverbes qui respirent la sagesse et la vérité. les proverbes africains ont beaucoup à nous apprendre sur le sens à donner à la vie


«L'espoir est le pilier du monde.»
«La nuit dure longtemps mais le jour finit par arriver.»
«Le lieu où on attend la mort n'a pas besoin d'être vaste."
«Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc.»
«Jette un os au chien méchant pour l'empêcher de te mordre.»
«La mort est un vêtement que tout le monde portera.»
«Marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane.»
«Les marques du fouet disparaissent, la trace des injures, jamais.»
«La persévérance est un talisman pour la vie.»
«Quand l'éléphant trébuche, ce sont les fourmis qui en pâtissent.»
«Il n'y a pas de mauvais roi mais de mauvais courtisans.»
«La vache qui reste longtemps en place, s'éloigne avec une fléchette.»
«Quand un homme, la corde au cou, passe près d'un homme tué, il change de démarche et rend grâce à Allah du sort que le Tout-Puissant lui a réservé.»
«Mouche du roi est roi.»
«Le destin souffle sans soufflet de forge.»
«Chaque marigot a son crocodile.»
«La chèvre morte est un malheur pour le propriétaire de la chèvre ; mais que la tête de la chèvre soit mise dans la marmite n'est un malheur que pour la chèvre elle-même.»
«Si tu portes un vieillard depuis l'aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d'avoir été traîné.»
«On n'oublie pas l'arbuste derrière lequel on s'est caché quand on a tiré sur un éléphant et qu'on l'a touché."
«La buse qui plane ne se doute pas que ceux qui sont en bas devinent ses intentions.»
«On ne met pas les vaches dans tous les parcs que l'esprit construit.»
«Quand la force occupe le chemin, le faible entre dans la brousse avec son bon droit.»
«Dans un pouvoir despotique, la main lie le pied ; dans une démocratie, c'est le pied qui lie la main.»
«Ce sont ceux qui ont peu de larmes qui pleurent vite le défunt.»
«Le singe ne voit pas la bosse qu’il a sur le front.»
«La mort moud sans faire bouillir l'eau.»
«La mort engloutit l'homme, elle n'engloutit pas son nom et sa réputation.»
«Aussi longtemps que les lions n'auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur.»
«Le chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux chemins à la fois.»
«Un acacia ne tombe pas à la volonté d'une chèvre maigre qui convoite ses fruits.»
«Que personne ne se hâte de voir le jour où tous ses parents et leurs familles feront un éloge.»
«Celui qui doit vivre survit même si tu l'écrases dans un mortier.»
«Une petite colline te fait arriver à une grande.»
«Toute flèche dont tu sais qu'elle ne te manquera pas : fais seulement saillir ton ventre pour qu'elle y frappe en plein.»
«Le veau ne perd pas sa mère même dans l'obscurité.»
«Les condoléances ne ressuscitent pas le défunt mais elles entretiennent la confiance entre ceux qui restent.»
«Ne pile pas ton mil avec une banane mûre.»
«Qui vit longtemps voit la danse de la colombe.»
«Le cri de détresse d'un seul gouverné ne vient pas à bout du tambour.»
«Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise.»


.....

Sunday, March 16, 2008


racisme et xénophobie - temps de décoloniser les esprits


Odile Tobner nous livre un poignant message à travers son dernier livre , Du racisme français, à travers quatre siècles de négrophobie. Etrange que les cours d'histoire nous informent si peu sur ce fléau que l'homme et la femme blancs ont tant de mal à décortiquer.... ou bien , ne voulons-nous pas y croire....


Depuis le Code noir (1685), rares sont les intellectuels français qui ont remis en question le socle raciste sur lequel repose notre regard sur "les noirs", africains ou antillais. Les récentes saillies négrophobes d'Hélène Carrère d'Encausse, Alain Finkielkraut ou Nicolas Sarkozy ne sont pas de malheureux dérapages mais la continuité désolante de préjugés nourris depuis quatre siècles.Qui, en France, sait que Saint-Simon, Bossuet, Montesquieu ou Voltaire ont commis, sur ces questions, des pages monstrueuses? Que Renan, Jules Ferry, Teilhard de Chardin, Albert Schweitzer ou encore le général De Gaulle leur ont emboîté le pas?Le pays des Lumières et des Droits de l'homme n'aime pas se voir en ce miroir-là. Odile Tobner révèle que la négrophobie fait pourtant partie de notre héritage.Il est temps de décoloniser les esprits. Enfin.
Date de publication : novembre 2007 260 pages Prix : 19,80 € (- FF)Format : 140 x 205 mmDisponible Par Odile Tobner


Sur le blog d’Alain Mabanckou :… « Le lecteur sera d’abord frappé par la couverture sur laquelle on note la présence de Louis XIV, Bossuet, Montesquieu, Renan, le général de Gaulle, Nicolas Sarkozy, Hélène Carrère d’Encausse, Pascal Sevran et Alain Finkielkraut. Odile Tobner part des dernières déclarations d’Hélène Carrère d’Encausse, de Nicolas Sarkozy et d’Alain Finkielkraut pour illustrer que ces personnalités sont dans la continuité d’une idéologie que la France a toujours pratiquée depuis longtemps et que cela relève même d’un « héritage » institutionnel. A ceux qui affirment que ce n’est qu’une « mode », l’auteur rappelle qu’il ne s’agit pas de « la question noire en France » mais d’une « question française à propos des noirs ». Elle écrit : « De toutes les puissances coloniales, la France est de façon directe ou indirecte, celle qui a maintenu le plus étroitement sous sa domination son empire outre-mer ; c’est également celle qui a accepté le moins de Noirs dans l’exercice du pouvoir. Les deux faits sont liés et tiennent à un aspect inavouable de la mentalité française qui est le racisme.»Dans cet ouvrage riche et très argumenté – avec une bibliographie brassant aussi bien la philosophie, la sociologie, la politique et les différents domaines des sciences humaines – Odile Tobner montre comment la France s’évertue à étouffer les scrupules, à sacraliser un commerce des Noirs que le père Labat par exemple, dès le 18 ème siècle, légitimait aux Antilles avec un sadisme et un sens des affaires inattendus pour un « homme de Dieu ». Les thèses de Montesquieu demeurent délirantes, avec notamment sa théorie des climats dans son fameux ouvrage L’Esprit des lois : « On a plus de vigueur dans les climats froids… Les peuples [des] pays chauds sont timides comme les vieillards le sont ; ceux des pays froids sont courageux, comme le sont les jeunes gens ». Les habitants des pays chauds sont avertis. S’ils veulent être courageux, ils devraient changer de climat. L’ouvrage revient abondamment sur les dérives actuelles, celles que nous avons tous lues dans la presse, et je vous laisse découvrir avec quel panache, avec quelle élégance et avec quelle intelligence Odile Tobner les combat. Ce livre est non seulement utile, il est salutaire, incontournable pour nous autres qui sommes, semble-t-il, restés au stade de l’animal et qui, par conséquent, ne sommes pas assez “entrés dans l’histoire"… »

Sunday, March 09, 2008



Chers amis,
il y a des jours, où l'on tombe "par hasard" sur des textes de chansons qui vous bousculent, vous captent et que l'on aimerait faire partager à tout être cher.

Le texte qui suit est de ceux-ci!!!

Magnifique ode à la vie, douleurs et déchirures incluses.


Merci Herbert Gronemeyer de ce petit bout de vécu imménsément doux et tendre....

Bonne journée à vous tous

Momentan ist richtig, momentan ist gut,

nichts ist wirklich wichtig, nach der Ebbe kommt die Flut.

Am Strand des Lebens, ohne Grund, ohne Verstand,

ist nichts vergebens, ich bau' die Träume auf den Sand.

Und es ist, es ist ok, alles auf dem Weg,

und es ist Sonnenzeit, unbeschwert und frei.




Und der Mensch heißt Mensch, weil er vergisst, weil er verdrängt,

und weil er schwärmt und stählt, weil er wärmt, wenn er erzählt,

Und weil er lacht, weil er lebt, du fehlst.

Das Firmament hat geöffnet,
wolkenlos und ozeanblau,

Telefon, Gas, Elektrik, unbezahlt,
und das geht auch.

Teil' mit mir deinen Frieden, wenn auch nur geborgt,

ich will nicht deine Liebe, ich will nur dein Wort.

Und es ist, es ist ok, alles auf dem Weg,
und es ist Sonnenzeit,

ungetrübt und leicht.


Und der Mensch heißt Mensch,

weil er irrt und weil er kämpft, und weil er hofft und liebt,

weil er mitfühlt und vergibt.

Und weil er lacht, und weil er lebt, du fehlst .

Oh, weil er lacht, weil er lebt, du fehlst.


(Instrumental)


Es ist, es ist ok, alles auf dem Weg, und es ist Sonnenzeit,

ungetrübt und leicht.


Und der Mensch heißt Mensch weil er vergisst,

weil er verdrängt. Und weil er schwärmt und glaubt,

sich anlehnt und vertraut. Und weil er lacht,

und weil er lebt, du fehlst. Oh, es ist schon ok,

es tut gleichmäßig weh, und es ist Sonnenzeit,

ohne Plan, ohne Geleit.


Der Mensch heißt Mensch, weil er erinnert, weil er kämpft,

und weil er hofft und liebt, weil er mitfühlt und vergibt.

Und weil er lacht, und weil er lebt,

du fehlst

. Oh, weil er lacht, und weil er lebt,

du fehlst.

Friday, March 07, 2008


Doris Lessing, Prix Nobel de littérature 2007, a grandi dans l’actuel Zimbabwe, avant de s’établir à Londres en 1949. Très attachée au pays de sa jeunesse qui l’avait jugée indésirable en 1956 en raison de ses positions anti-apartheid, la romancière britannique lui a consacré une grande partie de sa Conférence : « Comment ne pas gagner le prix Nobel ». Extraits.

Postée sur le pas de la porte, je regarde, entre des nuages de poussière volante, dans la direction où il reste encore des forêts sur pied, c'est ce qu'on m'a dit. Hier, j'ai parcouru en voiture des kilomètres de souches d'arbres et de traces carbonisées d'incendies, là où, en 1956, s'étendait la forêt la plus magnifique que j'aie jamais vue. Entièrement détruite. Les gens doivent manger, ils doivent trouver du combustible pour leurs feux. Ceci se passe au nord-ouest du Zimbabwe, au début des années quatre-vingts ; je rends visite à un ami qui était enseignant dans une école londonienne. Il est là pour « aider l'Afrique », selon l'expression consacrée. C'est une âme noble et idéaliste ; ce qu'il a découvert ici, dans cette école, l'a choqué au point de lui provoquer une dépression dont il a eu du mal à se remettre. Cette école ne diffère en rien de toutes les écoles bâties après l'Indépendance. Elle consiste en quatre grands cubes de brique, plantés côte à côte directement dans la poussière, un deux trois quatre, avec une moitié de salle à un bout, la bibliothèque. Ces salles de classe ont bien des tableaux noirs, mais mon ami garde les craies dans sa poche, sinon on les volerait. Il n'y a pas d'atlas, pas de globe terrestre dans l'établissement, pas de manuels scolaires, pas de cahiers ni de stylos bille ; la bibliothèque ne contient pas le genre de livres qu'aimeraient lire les élèves, seulement d'énormes pavés d'universités américaines, difficiles même à manier, des ouvrages de rebut des bibliothèques des Blancs, des romans policiers, ou encore des titres tels que Un week-end à Paris ou Félicité trouve l'amour. […] Pendant que je me tiens avec mon ami dans sa chambre, des gens entrent timidement, et tous, tous mendient des livres. « S'il te plaît, envoie-nous des livres quand tu rentreras à Londres. » Un homme m'a dit : « On nous a appris à lire, mais nous n'avons pas de livres.» Tous ceux sans exception que j'ai rencontrés m'ont mendié des livres.
Je doute que beaucoup de ces élèves se verront décerner des prix
J'étais là-bas quelques jours. La poussière volait, il n'y avait pas d'eau parce que les pompes étaient tombées en panne et les femmes allaient de nouveau puiser l'eau à la rivière. Un autre professeur idéaliste venu d'Angleterre était quelque peu dégoûté après avoir vu à quoi ressemblait cette «école». Le dernier jour, c'était la fin du trimestre, les villageois ont abattu leur chèvre ; ils l'ont débitée en tas de morceaux et mise à cuire dans un grand plat. Voilà le banquet tant attendu de la fin du trimestre : un ragoût de chèvre garni de semoule. Pendant que la fête battait son plein, j'ai repris la route en voiture, retraversant les traces et les souches carbonisées de l'ancienne forêt. Je doute que beaucoup de ces élèves se verront décerner des prix. Le lendemain, je me trouve dans une école du nord de Londres, un très bon établissement, dont nous connaissons tous le nom. C'est une école de garçons. De beaux bâtiments, des jardins. Ces élèves reçoivent la visite hebdomadaire d'une personnalité. Il est dans l'ordre des choses que celle-ci peut être le père, un parent ou même la mère d'un des élèves. La venue d'une célébrité est chose normale pour eux. Mais l'école enveloppée de poussière volante du nord ouest du Zimbabwe est présente à ma mémoire. Je regarde ces visages légèrement curieux et tente de leur raconter ce que j'ai vu la semaine d'avant. […] Je suis sûre que chacun d'entre vous ici […] doit connaître ce moment où les visages que vous regardez deviennent inexpressifs. Vos auditeurs n'entendent pas ce que vous dites : aucune image mentale ne correspond à ce que vous leur expliquez. Dans le cas présent, aucune image d'une école voilée par des nuages de poussière où l'on manque d'eau, et où une chèvre fraîche abattue cuite en ragoût dans un grand fait-tout constitue la fête de fin de trimestre. Leur est-il vraiment impossible d'imaginer une pauvreté aussi nue ? Je fais de mon mieux, ils sont polis. Je suis certaine que, dans le lot, il y en aura qui obtiendront des prix. Puis c'est fini. Restée avec les professeurs, je demande, comme toujours, si la bibliothèque marche, et si les élèves lisent. Et ici, dans cette école pour privilégiés, j'entends ce que j'entends toujours quand je me rends dans des écoles ou même des universités. « Vous savez bien comment ça se passe. Beaucoup de nos élèves n'ont jamais rien lu, et la bibliothèque ne fonctionne qu'à moitié. » « Vous savez bien comment ça se passe. » Oui, en effet, nous savons bien comment ça se passe. Tous, nous le savons. Nous sommes dans une « culture à fragmentation » où nos certitudes datant d'il y a seulement quelques décennies sont remises en question, et où il est fréquent que les jeunes hommes et les jeunes femmes qui ont bénéficié d'années d'études ne sachent rien du monde, n'aient rien lu, ne connaissent qu'une spécialité ou une autre, les ordinateurs par exemple.[…]
Nous sommes les champions de l'ironie et du cynisme
Nous sommes blasés, nous dans notre monde – ce monde si menacé. Nous sommes les champions de l'ironie et du cynisme. Nous hésitons devant l'usage de certains mots et de certaines idées, tant ceux-ci sont usés jusqu'à la corde. Mais pourquoi ne pas réhabiliter certains mots qui ont perdu leur pouvoir d'expression ? Nous possédons une mine – un trésor – de littérature, qui remonte aux Égyptiens, aux Grecs et aux Romains. Tout est là, cette profusion littéraire, prête à être sans cesse redécouverte par quiconque a la chance de tomber dessus. Un trésor. Imaginez qu'il n'ait jamais existé. Comme nous serions vides, pauvres ! Nous avons reçu en partage un legs de langues, de poèmes, d'histoires, et il n'est pas du genre à risquer de s'épuiser. Il est là, toujours. Nous disposons d'un héritage d'histoires, de contes, transmis par les anciens conteurs – nous connaissons les noms de certains, mais pas de tous. Cette lignée de conteurs remonte à une clairière au milieu de la forêt où brûle un grand feu et où les anciens shamans dansent en chantant, car notre patrimoine d'histoires est né dans le feu, la magie, le monde des esprits. Et c'est encore là qu'il est conservé aujourd'hui. Interrogez n'importe quel conteur moderne, et il vous dira qu'il y a toujours un moment où il est touché par le feu de ce qu'il nous plaît d'appeler l'inspiration, l'enthousiasme, et cela remonte à la naissance de notre espèce, au feu, à la glace et aux grands vents qui nous ont modelés, nous et notre monde. Le conteur est au fond de chacun de nous, le « faiseur d'histoires » se cache toujours en nous. Supposons que notre monde soit rongé par la guerre, par les horreurs que nous pouvons tous imaginer facilement. Supposons que des inondations submergent nos agglomérations, que le niveau des mers monte... Le conteur sera toujours là, car ce sont nos imaginaires qui nous modèlent, nous font vivre, nous créent, pour le meilleur et pour le pire. Ce sont nos histoires, le conteur de nos histoires, qui nous récréent – qui nous recréent – quand nous sommes déchirés, meurtris et même détruits. C'est le conteur, le faiseur de rêves, le faiseur de mythes, qui est notre phénix, ce que nous sommes au meilleur de nous-mêmes au plus fort de notre créativité. Cette pauvre jeune femme qui chemine dans la poussière en rêvant d'une éducation pour ses enfants, croyons-nous être mieux qu'elle – nous qui sommes gavés de nourriture, avec nos placards pleins de vêtements, et qui étouffons sous le superflu? C'est, j'en suis convaincue, cette jeune fille et les femmes qui parlaient de livres et d'éducation alors qu'elles n'avaient pas mangé depuis trois jours qui peuvent encore nous définir aujourd'hui.
Doris Lessing, Prix Nobel de littérature 2007 ®© La Fondation Nobel

Saturday, March 01, 2008



Permettez-moi de par cette voie d'attirer votre attention sur une organisation que vous connaissez sûrment, mais dont les issues, les objectifs et les résultats des actions me semblent trop peu connus, trop peu divulgués même.

Beaucoup de préjugés courent sur cette organisation qui réunit dans le monde plus de 1 200 000 hommes et femmes oeuvrant de par leurs actes de soldarité et l'implication de leurs professions pour un monde où règnerait plus la paix et l'entente.


C'est à cette occasion de la journée de l'entente mondiale (que nous célébrons à ce jour ici à Kigali ) que vous trouverez ci-dessous plus d'informations sur une organisation internationale créée au début du siècle passé.


Le Rotary et les Nations unies
Le Rotary et les Nations unies sont alliés de longue date et les deux organisations partagent une vision similaire d’un monde plus pacifique.
En 1942, les Rotary clubs de 21 pays avaient organisé à Londres une conférence sur l’éducation, les sciences et la culture en préparation de l’après-guerre. Cet événement a ensuite ouvert la voie à la création de l’UNESCO. En 1945, 49 Rotariens participent à la rédaction de la Charte des Nations unies lors de la Conférence de San Francisco. Depuis cette époque, le Rotary et les Nations unies collaborent étroitement, témoin le travail accompli dans le cadre de PolioPlus avec le concours des agences de l’ONU.
Le Rotary dispose actuellement du statut consultatif le plus élevé accordé à une organisation non gouvernementale (ONG) par le Conseil économique et social qui supervise de nombreuses agences spécialisées de l’ONU.
Le Rotary maintient et approfondit ses relations avec de nombreux organes, programmes et commissions des Nations unies à travers son réseau de représentants du R.I. auprès des Nations unies et d’autres organismes.
Pour en savoir plus sur l’action locale et internationale du Rotary, consulter Rotary - Navigating the Global Network.




  • Historique du Rotary

    Le Rotary club de Chicago fut créé le 23 février 1905 par un avocat du nom de Paul P. Harris souhaitant retrouver au sein d’un club l’esprit d’amitié qu’il avait perçu dans les petites villes de sa jeunesse. L'appellation de “Rotary” provient de la pratique de roulement des premières réunions entre les bureaux des membres du club.
    Le Rotary connaît une progression rapide ; en une décennie, plusieurs clubs voient le jour à San Francisco, New York ou à Winnipeg au Canada. Dès 1921, des Rotary clubs sont implantés sur les six continents et l’année suivante, l’organisation adopte le nom de Rotary International.
    Au fil de l’expansion du Rotary, sa mission évolue au-delà des intérêts professionnels et sociaux de ses membres. Les Rotariens unissent leurs ressources et mettent leurs talents au service des collectivités dans le besoin. L’esprit de dévouement du Rotary s’exprime pleinement dans sa devise : Servir d’abord.
    En 1925, le Rotary compte 200 clubs avec un effectif total de plus de 20 000 membres. L’excellente réputation de l’organisation présente un attrait pour des personnalités politiques (présidents, premiers ministres) ou issues d’autres domaines d’activité, notamment l’écrivain Thomas Mann, le diplomate Carlos P. Romulo, l’humaniste Albert Schweitzer et le compositeur Jean Sibelius.
    Le critère des quatre questions
    En 1932, le Rotarien Herbert J. Taylor crée le Critère des quatre questions, déontologie adoptée par le Rotary onze ans plus tard. Les quatre questions sont traduites dans plus de 100 langues.
    Ce critère exige de poser les questions suivantes pour tout ce que nous pensons, disons ou faisons :
    Est-ce conforme à la VÉRITÉ ?
    Est-ce LOYAL de part et d’autre ?
    Est-ce susceptible de stimuler la BONNE VOLONTÉ RÉCIPROQUE et de CRÉER DES RELATIONS AMICALES ?
    Est-ce BÉNÉFIQUE à tous les intéressés ?


  • Le Rotary et la Deuxième Guerre mondiale
    Pendant la Deuxième guerre mondiale, de nombreux clubs sont obligés de se dissoudre, mais dans le même temps d’autres clubs intensifient leurs efforts pour acheminer des secours d’urgence aux victimes de la guerre. En 1942, les Rotariens anticipant déjà l’après-guerre convoquent une conférence visant à promouvoir les échanges éducatifs et culturels internationaux. Cette rencontre est à l’origine de la création de l’UNESCO.
    En 1945, 49 Rotariens sont membres des 29 délégations à la Conférence sur la Charte des Nations unies. Aujourd’hui, le Rotary participe activement aux conférences de l’ONU : des observateurs y représentent le Rotary aux principales réunions et les publications rotariennes se réfèrent souvent aux Nations unies.
    « Peu nombreux sont ceux qui ne reconnaissent pas le travail remarquable effectué par les Rotary clubs à travers le monde libre », déclarait Winston Churchill, premier ministres britannique.
    À l’aube du nouveau millénaire
    À l’approche du XXIème siècle, l’évolution du Rotary lui permet de répondre aux besoins changeants de la société ; l’organisation a élargi la gamme de ses actions afin de se donner les moyens de traiter les problèmes prioritaires que sont la dégradation de l’environnement, l’illettrisme et l’analphabétisme, la faim dans le monde et la maltraitance des enfants.
    En 1989, les femmes sont admises au sein des Rotary clubs dans le monde entier ; l’organisation en compte actuellement plus de 145 000.
    Après la chute du mur de Berlin et la désintégration de l’Union soviétique, des Rotary clubs se forment ou s’implantent de nouveau à travers l’Europe centrale et orientale. Le premier Rotary club russe est constitué en 1990, et l’organisation enregistre une forte croissance au cours de la dernière décennie du XXème siècle.
    Plus d’un siècle après la création par Paul Harris et ses collègues du club qui allait déboucher sur le Rotary International, les Rotariens continuent de tirer une grande fierté de l’histoire de leur organisation. Pour honorer la mémoire de ce club, les Rotariens créent une réplique fidèle de la salle 711 de l’Unity Building de Chicago où s’étaient déroulées les premières réunions du Rotary et conservent des années durant le club Paul Harris 711 comme lieu de pèlerinage.
    Aujourd’hui, les quelque 32 000 Rotary clubs comptent plus d’1,2 million de membres répartis à travers plus de 200 pays et zones géographiques.